Tarikesh
Level 1 :
Force : 3D6
Habilitée : 11 + 1D6
Endurance : 60
Capacité acquise :
*Tir à distance
9 PA: L’elfe peut tirer à distance sans qu’il est une attaque en retour de suite. Sinon le combat se déroule de la même manière qu’a l’habituelle.
Elfe de 101 ans
Guerrière.
+5Pvs
+2 en force
+1 en habileté
elfe grande de 2m20. Elle est plutôt robuste pour ne elfe. Pas très effilée. Elle a les yeux gris et une brulûre allant du sein droit à la main parcourant tout le bras u même côté que le sein. Ses cheveux sont noire aux reflets roux. Un caractère sauvage. Un vrai fauve. Toujours prête à mordre!
background :
Par une matinée d'hiver, aux jours lointains de mon arrivée, je me tenais debout devant un monde nouveau aux races multiples! Je m'habituais à ma nouvelle vision les mains aux hanches. J'étais fatiguée et mon regard avare.
J'écoutais le vent siffler entre les feuilles des arbres. Toute la matinée, j'avais marché, me remémorant mon passé. J'avais une fois de trop sauter sur un individu. Je l’avais tué. Seulement je ne voulais pas rester enfermé pour être ensuite pendu. Je voulais fuir.
Et depuis je ne sais plus quand je marche droit devant. Mais l'amertume enivrait mon cœur. Personne ne voulait savoir pourquoi j'avais agit de telle manière. J'avais tué certes mais pas une créature respectable. J'ai massacré un être hideux et mauvais. Il avait tué. Il l'avait tué... je ne pouvais pas rester comme ça sans me venger!
Personne n'a voulu comprendre ! Mais je suis accusée de deux meurtres! Impossible! J'ai tué dans ma vie mais jamais un enfant toujours des adultes et des mâles !
Oui je descends d'une famille amazone. Mais la vie a voulu que mon clamp soit réduite à néant. Alors j'ai dû trouver refuge. Dans une faction où beaucoup d'êtres perdus se retrouvent. Je me suis liée avec un elfe magnifiquement gentil et beau. Mais il est mort! C'est moi qui l'est tué. Je l'ai tué car il avait violé et anéanti à la mort un enfant innocent.
Alors sur le haut de ma colline fixant cette terre nouvelle, après des années d'errance et de fuite je me trouve irritée, énervée, et impatiente. Incapable de tenir en place, je dévalais cette mini-montagne verdoyante. J’avais une envie folle de courir, de crier, mais l'image de ma victime et de ce village envenimé par la colère, me remplissait de crainte.
J'étais arrivée dans la rue! Il y avait beaucoup de races...Ce devait être un point de rassemblement. Je dévisageais le monde qui m'entourait.
De mes yeux bleue marine, de mes cheveux noirs et de ma peau mâte je franchissais cette nouvelle contrée.
Derrière moi il y avait de la crainte et de la haine. Personne ne savait ce que ce bel elfe était devenu. Comme fou il était. Cruel et sans humanité; J'en frissonnais. Mais là il fallait penser à autre chose.
Mais je me souvenais. C'était trop tard. Des cercles rouges autours du cadavre. Ma main pourpre. La lame que je tenait dégoulinante de ce liquide. Et en moi une haine une rage. Il se pourrait que je sois devenue folle....NON! Car je l'ai vu. Au moment où je voulais l'empêcher de toucher à cet enfant il me frappa. A terre je tombais la tête contre une pierre. Assommée... Quand je repris connaissance, il avait tué l'enfant qui se trouvait nu. L'elfe avait son pantalon descendu aux chevilles.
Il avait violé mon fils! Notre fils! Il l'avait souillé et tué. Je ne retenais plus ma rage ni mes larmes. Je sortais ma dague. Et je la plantais dans son dos. Il hurlait. Et se retournait pour se défendre. Mais je ne lui laissais pas le temps. Je lui plantais ma dague à multiples reprises. J'étais hors de moi.
Puis on me découvrit recouverte de sang. L'enfant et lui mort et souillés! On m'enferma. Le lendemain la sentence. J'étais sur un bûcher. Il y avait de la paille. La flamme à son contacte s'engouffra sous le bûcher. Et soudain une gerbe de flammes jaillît; Stupéfaite, j'aurai voulu reculer.
Une langue de feu s'élança vers le ciel, je me mis à trembler. Bientôt j'irais rejoindre mon fils. Une nappe jaune éclaira mon visage. Je voulu crier, mais j'avais trop peur.
Je cherchais un visage ami; Il avait disparu. La moitié du bûcher était déjà en flammes. La fumée m'étouffait, le feu me léchait le visage et je toussais éperdument....
Et après je ne me souviens plus... Je ne me souviens plus de comment j'ai pu échapper à la mort. Je me trouve actuellement face à une taverne bruyante. Mais mon visage était en sueur comme si j'étais encore sous les flammes!
Je ne savais plus quoi penser ni quoi faire; Je ne savais plus depuis combien de temps j'avais fuis. Mais cette scène de viol et de meurtre resta en mon esprit gravée. J'étais fatiguée mais avais peur de rencontrer les civilisés. Alors je reculais de la porte de la taverne et inconsciemment toucha mon bras droit brûler....
Sur ses entrefaites, je me posais sur une pierre. J'en avais marre de toute cette histoire. Je savais que plus personne me chercherait. Mais ces images me hantaient. Un martèlement incessant retentit dans mon crâne. Puis je sombrais. Tout devint noir. Je m'étais évanouie dans ce nouveau pays au pied d'une pierre. J'étais trop fatiguée pour lutter plus longtemps. Puis j'entendis des hurlements.
Un peu plus tard, la cloche d'un temple puis le claquement des sabots des chevaux me parvinrent de la rue.Deux hommes venaient me chercher. Ils étaient commandés par un elfe noir appelé dans mon ancien pays un drow; Ils venaient et me plaçaient devant un juge et ses jurés. Pas d'avocat. Uniquement l'avocat de défense! Pourtant je n'avais pas attaqué. J'avais vengé mon fils!
Personne! Personne dans cette assemblée voulait écouter mon récit, ma peur et mon sentiment.
"Une Saya! Vous voyez une saya est une personne en qui nous ne pouvons faire confiance! En plus d'avoir tué un elfe mâle elle tue son propre fils! Le bûcher! Elle ne mérite que le bûcher et les flammes de l'enfers!"
Voilà ce que j'étais pour eux! Une pauvre amazone du nom de Saya. Une amazone assassine qui était prise par ses pulsions d'origines. Mais pourtant jamais je n'aurais pu tuer les elfes de ma vie. Pour que je tue il aurait fallut une chose grave de produite... Et cela avait été le cas ! L'épouvante me paralysait. Au-dessus de ma tête je sentais la mort et l'injustice. Parce que j'étais une anti-mâle, le jugement était tourné contre moi. Que pouvais je espérer des autre? Rien que de la haine.
Les hurlements et les injures s'accentuèrent. J’eus la vision de mon fils étendu mort et cet elfe avec qui je l'avais conçu qui se trouvait les cuisses dénudées et les mains ensanglantées. Je vis cette vision. Et je ressentis de l’écœurement. Et ma haine était là. Je savais que j'aurais tué à nouveau cet elfe pervers.
Mais pourquoi a t'il fait ça? Pourquoi à t'il fait le mal à son propre enfant? Lui qui paraissait doux et gentil. Serait ce qu'une fausse apparence? Personne ne voulait m'écouter. J'étais une amazone assassine. Cruel destin qu'une mère ayant perdu son fils et accusé de ce meurtre.
Je voulais devenir invisible; et j'allais le devenir. A travers les flammes j'allais rejoindre mon fils. Une fois la sentence donnée, on m'emmena enchaînée sur une place. Il y avait du monde. Certains étaient des amis. Enfin, ils avaient retourné leur veste. Ils me jetaient la pierre. On m'attacha sur le bûcher. On me ligota. Et je restais docile comme un agneau. Les yeux larmoyants. Je pleurais sans cesse ces événements qui me prenaient de court. J'avais peur. Peur qu'au délà de la mort je ne revis plus mon enfant martyr.
Et autour de moi les mêmes cris:Assassine! Assassine! Brûler là! Elle que nous avons accueilli comme notre fille! Qu'elle souffre pour ses crimes!
Je ne voyais plus les visages. Tout tournait autour de moi. Je voulais hurler. Et je criais:
Arrêtez!
Je sursautais. Je me réveillais. Je fus surprise de me trouver par terre étendue. Je me touchais le front. J'avais mal. J'avais saigné. En m'évanouissant j'ai du me cogner. Je restais assise par terre blafarde et absente... Avec mon crâne lourd...
Je ne me souviens pas. Ni comment; Ni qui. Mais une chose est sur c'est que je vis. Je vis et pourtant j'étais condamnée à mourir par les flammes; Je ne reviens pas non plus des enfers...Car mon bras est marqué. Je regardais ma brûlure d'un air désemparé. J'avais mon bras meurtri et mon cœur broyé.
J'essayais de remémorer la scène du bûcher.
Je ne pouvais résister. J'étais trop anéantie pour y repenser dans l’immédiat. Je me sentais las. Je voulais surtout me souvenir de moments heureux.
Oui je me souviens. Je me souviens quand mon fils n'avait pas encore un an. Il était là me souriant et cherchant à jouer avec moi; Il voulait m'attraper mon visage et mordre mon nez; Il aimait se caler contre moi. On était si bien l'un contre l'autre; Je sentais sa peau douce et tendre. Lui il posait sa tête sur mon cœur. Il s'endormait ainsi collé sur moi. Et il m'arrivait de m'endormir avec mon ange dans les bras.
C'était un des moments les plus charmants. Je me souviens de la fois où il marchait à quatre pattes. Je jouais avec lui. Je faisais mine de faire la course. Il attendait que je saute sur lui le prenne et le fait rouler sur moi. Des rires! Des rires aux éclats.
Petit être innocent. Tu me manques. Je n'arrive pas à savoir pourquoi je ne t'ai pas rejoins.
Il avait les yeux bleus marines comme moi. Il était blond comme son père. Il avait un visage fin et angélique. Ses petites mains dans les miennes; Nous respirons ensembles à l'unissons. Nous étions heureux. Il était toujours souriant et plein de vie. Il était beau. Il était câlin et doux. Il lui arrivait de faire des caprices. Il savait m'attendrir alors que maman a dit non! Bébé savait comment faire pour avoir ce qu'il veut; Il savait faire le chien battu et rire la seconde d'après. Il était gracieux souriant. Il était adorable et bougeon. C'était mon fils!
En ces jours d'hivers le froid était violent. Je gelais sur place. Mes brûlures me faisaient mal sous la langue du froid. JE me levais il ne fallait pas rester ici à dormir. Le froid apporte la mort! Mais je voulais connaître la raison de ma survie!
Alors je me dirigeai dans une ruelle ou je sentais l'odeur d'un feu. La fumée jusqu'à mes narines me redonna fougue et vigueur. Mes pas étaient francs. J'étais arrivée devant des pauvres mendiants qui en groupe formaient un clan soudé: comme des chiens errants. Je m'aventurais jusqu'à eux. Ils étaient un peu bougons mais généreux ils m'offrirent une place à leurs côtés.
Je mangeais avec eux et redécouvrais la chaleur humaine. Mais je restais sur mes gardes. La nuit tombée je me blottis contre un mur sous la neige tombante.
La nuit les ténèbres... Mes yeux clos.
Je m'étais endormie. Mais je ne pouvais plus bouger les flammes m’enveloppaient. C'était fini. Je serais morte brûlée. Cela m'était égal maintenant. Je savais ce qui m'attendait.
A partir de ce moment, ma vue se brouilla. Puis je sentit une force… une force invisible. JE n'arrivais pas à savoir quoi. Mais chose est sur, c'est que je me trouvais cinq minutes plus tard détachée. La pluie et le vent surgirent soudainement calmant les flammes. Avec une vitalité et une dextérité inouïe, je me relevais.
Parmis les pleurs, les cris et les propos affolés, je pris la fuite. Je courrais droit devant. J'entendais la foule me poursuivre. Mais plus rapide j'étais arrivée à la hauteur de la forêt. Là je ne compris rien mais en y entrant je n'entendais plus personne. Mais dans le doute je courrais droit devant sans me retourner.
Qu'est ce qu'il c'est donc passé? Je n'en savais rien... Mais j'étais libre. Et depuis ce jour je marche droit devant. Je cours et oublie de manger, de boire et de dormir. C'est ainsi que je me suis trouvée ici au milieu des clochards... Sur une terre inconnue.
Je me réveillais. L'esprit embrumé. Toujours ce doute cette incompréhension. J'étais toujours en quête du pourquoi et du comment. Je me levais et parti en direction de la Taverne. J'y rentrais enfin....Et là une nouvelle vie commençait pour moi!